Journée d’étude en République Démocratique du Congo

Le centre hospitalier Monkolé a organisé en décembre 2002 une journée d’étude sur la douleur et la souffrance dans les enseignements de saint Josémaria.

Le centre hospitalier Monkolé a organisé en décembre 2002 une journée d’étude sur la douleur et la souffrance dans les enseignements de saint Josémaria.

Cette journée, qui s’est déroulée le 14 décembre dernier s’insérait dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance du fondateur de l’Opus Dei. Elle était consacrée à la douleur, qui non seulement représente un défi constant pour la médecine, mais est également un problème social et existentiel qui touche tous les hommes.

Mgr Daniel Nlandu, représentant le cardinal Etsou, archevêque de Kinshasa, a ouvert le colloque. La journée comportait deux parties : trois conférences le matin, et une table ronde l’après-midi.

Léon Tshilolo, directeur au centre hospitalier Monkolé, a présenté les trois conférenciers, qui ont respectivement consacré leurs interventions à la douleur dans la famille, dans la société, et dans la formation du personnel médical.

Catlyne Williamson, sociologue belge, a indiqué que « la douleur et la maladie sont un défi pour la famille qui doit trouver des réponses positives. Saint Josémaria nous a appris que le malade est un trésor pour la famille, car il peut être le point de départ d’un progrès dans l’amour. La maladie, de plus, exige de nombreuses fois la fidélité dans l’amour ».

Giovanni Mottini, membre du comité d’éthique de l’université Campus Bio-Medico de Rome, a illustré, à partir de quelques écrits de saint Josémaria, l’importance d’unir la compassion pour la douleur avec la solidarité et l’amour, tout spécialement dans une société qui vit des moments difficiles et tendus. Grâce à l’expérience qu’il avait acquise auprès des malades des hôpitaux de Madrid, le nouveau saint a souligné que l’engagement pour la solidarité exige des fondements solides, et le fondement le plus solide est celui de l’amour, a précisé Mottini.

Une école de solidarité

Paola Binetti, également de l’université Campus Bio-Medico, où elle est directrice du département d’éducation médicale, a présenté un panorama global des enseignements de saint Josémaria sur la douleur et la maladie. Selon elle, le long chemin que chaque homme doit parcourir jusqu’à la maturité passe par des étapes qui se caractérisent par une intense expérience de la douleur et de la souffrance. « La douleur est une école de solidarité – a dit Mme Binetti – et une opportunité concrète pour vivre l’amour réciproque ». Elle a conclu en disant que la meilleure manière de l’affronter est de s’unir à Dieu, à sa volonté, parce qu’il est un père qui nous aime.

L’après midi, la table ronde a pu compter sur la présence des conférenciers auxquels se sont associés la psychiatre pour enfants Espérance Kashala et le docteur Tshiswaka, secrétaire de l’Institut Supérieur d’Infirmières. Mgr Xavier Hervas, vicaire du prélat de l’Opus Dei au Congo, a clôturé cette journée.