C’est en septembre 2022, dans la perspective de la célébration du centenaire de l’Opus Dei (2028-2030), que débute l’aventure Be Do Care avec l’organisation à Rome d’un grand brainstorming international pour réfléchir aux réponses possibles à apporter aux défis sociaux de notre temps. « Pendant deux jours, nous avons été invités à réfléchir en groupes autour de trois questions : Comment éveiller la sensibilité sociale ? ; Comment revitaliser les initiatives sociales ? ; Quel héritage pourrait laisser le centenaire de l’Œuvre ? », se souvient Marino, l’une des participantes venues de France.
Enthousiasmées par la richesse de ces échanges et par l’invitation de Mgr Fernando Ocariz à « élargir son cœur », les quelques participantes venues de France et de Belgique ont décidé à leur retour de prolonger cette réflexion dans leur région. « Très vite, nous nous sommes dit qu’il était important de commencer par questionner notre propre sensibilité sociale dans notre vie d’apôtre. Nous avons donc décidé d’organiser une journée, entre femmes pour ce premier brainstorming, pour réfléchir ensemble à la manière, face à un monde qui change, de donner un nouveau souffle à cette dimension d’ouverture et d’accueil dont Saint Josémaria aimait à nous rappeler qu’elle était un élément constitutif de notre vocation », explique Patricia, l’une des organisatrices de cette journée.
Une invitation qui a très vite rencontré son public comme en témoigne la présence de près de 50 participantes venues de France et de Belgique partager leurs expériences, questionner leurs freins, proposer des solutions. Au programme de la journée : conférences, tables-rondes, ateliers de travail en groupe. « J’ai été impressionnée par la diversité des initiatives déjà portées par les unes et les autres à destination des jeunes, des personnes isolées, âgées ou malades, des prisonniers, etc. et par la volonté de chacune de faire un pas de plus, d’élargir son cœur, comme nous y invite le Prélat, pour accueillir tous les besoins et toutes les fragilités du monde », raconte Frédérique venue de Belgique. « On ressort vraiment de cette journée avec énormément de liberté, d’ouverture d’esprit, des perspectives impressionnantes », ajoute Claire-Marie.
Si chacune a ainsi pu approfondir la manière dont elle intégrait cette dimension sociale dans sa vie personnelle, beaucoup d’idées et de propositions d’actions plus collectives ont également pu être formulées lors des travaux de groupes. « Autant de réflexions que nous ne manquerons pas de faire remonter dans le cadre de l’assemblée régionale dont l’un des objectifs est justement d’encourager les personnes de l’Opus Dei et leurs amis à réfléchir sur la manière de relever les défis du temps présent », précise l’une des organisatrices. Et d’ajouter : « Nous envisageons déjà dans les mois à venir de renouveler ce type de rendez-vous avec de nouveaux publics pour que l’esprit de Be Do Care continue de souffler dans notre région et donne naissance à des initiatives toujours plus nombreuses ».
